vendredi 3 août 2012

Entrave ou accès au net



                L’accès à l’internet pour l’étudiant kinois est soumis à des impératifs socio-économique, technique et énergétique. L’argent, la lenteur de la connexion et le courant électrique sont des entraves pour ces étudiants rencontrés dans la ville province de Kinshasa.
                 Concernant l’argent et la lenteur de la connexion, Lwaula Lukelo, étudiant de troisième graduat à l’institut supérieur des statistiques (ISS) estime que non connexion de la RD Congo à la fibre optique et la situation socio-économique de l’étudiant congolais ne favorise pas l’accès à l’internet.
                S’agissant du courant électrique, Tsutsu MUTSULE étudiant à l’école supérieure des métiers, d’informatique et de commerce (ESMICOM) décrie le délestage de l’énergie électrique à Kinshasa  puisque buté aux problèmes de recharge des batteries de son ordinateur portable.
                Il sied de signaler que l’accès à l’internet est le huitième objectif du millénaire adopté en 2000. Les 189 Etats membres se sont engagés à prendre les mesures nécessaires pour que les huit objectifs soient réalisés avant 2015. L’Etat congolais favorise-t-il l’accès à l’internet ? La question mérite d’être posée.
                                                                                                                   MAXIME NTANTU

UNIVERSITE CARDINAL MALULA : DANS LES COULISSES DU CYBERESPACE


L’université Cardinal Malula est située à Kingabwa dans la commune de Limete. Elle est l’unique établissement d’enseignement supérieur à Kingabwa. Elle regorge en son sein le plus grand centre informatique de ce vaste quartier et un cyberespace pour diverses recherches sur l’internet.
                        Pourtant, constate l’un des responsables du service  Internet, l’engouement des étudiants n’y est pas vraiment. Mais, quand ils sont là, poursuit-il, ils font le plus souvent des recherches scientifiques sur Google. Toute fois, le gros de ces recherches porte sur les travaux pratiques et autres devoirs recommandés par les professeurs. Ce qui décroît l’attention des étudiants serait parfois les conditions d’accès soumis à un paiement très strict d’argent, a-t-il estimé.                          
                        C’est dire que le centre informatique de l’U.C.M est disposé aux étudiants pour leurs besoins académiques. Ce qui n’est pas le cas pour le cyberespace qui est un groupe privé en collaboration avec l’université. Ce cyberespace compte une dizaine de machines tandis que le centre informatique en compte une vingtaine d’autres. « Nous recevons de plus en plus des jeûnes gens intéressés par les réseaux sociaux (twitter, face book…) tandis que la pornographie est strictement interdite », nous a confié le responsable du cyberespace.
                        Que dire de la viabilité d’une université avec une centaine d’étudiants, que des professeurs d’ailleurs pour la plupart, à l’instar du recteur de l’Ifasic le prof jean Lucien Kitima, et possédant cinq facultés (notamment le droit, la gestion administrative et financière, les sciences de l’environnement…) ?
BONGELO EBAKA